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6 avril 2008

dossier de presse et interview 2008 n2

chronique  album nos lendemains
LEXPRESS.fr du 04/03/2008
Nos lendemains


Isabelle Boulay


Gilles Médioni

Les chansons des grandes voix du Québec ne volent pas toujours très haut, mais Isabelle Boulay sait naviguer entre des rengaines casanières (Parle-moi), des refrains à l'eau de rose (Ton histoire) et ses classiques à elle, frissonnants, qui lui vont comme un gant (Mieux qu'ici-bas). Après un CD consacré à la country, De retour à la source, inédit en France, la chanteuse originaire de Gaspésie revient, droite et brûlante, avec Nos lendemains, un dixième album ample, fier et érudit, sur lequel se sont penchés Biolay, Le Forestier, Clerc, Murat, Dabadie, Golemanas. Entourée de ces artisans du verbe, Boulay empoigne des ballades de cow-boy, des dépressions existentielles, des chants charnels ou bucoliques, des sanglots refoulés. Sur Dieu des amours (Murat), Où est ma vie? (Golemanas, Lanty) ou L'Appuntamento, reprise en italien d'un tube brésilien, Isabelle Boulay fait entendre des blessures amères avec une ironie fine et un art qui évoque l'expressionnisme. C'est une grande interprète. C'est rare.

numéro 4

Isabelle Boulay: en toute franchise

Par Laurent Leblond  


Après son spectacle « multi-média » de 2006, toujours à Desjardins-TELUS, l'interprète Isabelle Boulay revient cette fois avec un show plus simple, moins éclaté, mais toujours aussi sincère et, surtout, toujours aussi franc.

Image

Isabelle Boulay, de plus en plus sereine.

Pas d'artifices dans cette prestation de près de deux heures, avec six musiciens, bien dirigés par Julie Lamontagne, aussi jazzwoman (qu'on a souvent vue au Festi Jazz avec son trio) et accompagnatrice de Boulay depuis des lustres), sous des éclairages précis et dans des décors tout simples, éclatants de rouge, dont la plus grande pièce est un grand divan causeuse. Qui sert bien la séquence country du spectacle.

Évidemment, Boulay ramène ses grands succès et des chansons de grands compositeurs, comme elle propose une version soutenue de « Coucouroucoucou Paloma », qui fait partie de son prochain disque, « Nos lendemains » (en vente, le mardi 4 mars), très agréable et surtout aux arrangements bien fignolés. D'ailleurs, ce spectacle est aussi remarquable par la qualité de ses orchestrations, non agressives, livrées avec une spontanéité et une maîtrise indiscutables, par ces six musiciens, complices et solides.

« J'ai souvenir encore » de Claude Dubois m'a particulièrement touché, d'abord par l'interprétation d'Isabelle Boulay, sensible et tendre, ensuite par le rappel de la dernière séquence de la série des « Lavigueur », sur cette musique, avec ce « dolly back » sur le père Lavigueur, en réflexion, revenu dans son appartement exigu du quartier qui a vu grandir sa famille... avant les millions.

Et la « section « country, issue de son excellent album, a permis de réunir toute la gang à l'avant-scène, pour des interprétations connues, attendues et fort appréciées, à entendre la réaction de la salle, remplie à capacité. « J'ai un amour qui ne veut pas mourir » a entre autres littéralement soulevé la foule.

J'ai aussi aimé entendre des chansons qu'on retrouvera sur le nouvel album de Boulay, « Juste une étoile... », de Maxime Le Forestier et de Julien Clerc (qui lui a aussi écrit « Reviens, Reviens, Reviens », fort belle chanson) et « N'aimer que t'aimer », de Didier Golemanas et Daniel Seff. Enfin, « Vouloir t'aimer » de Laurence Jalbert, sur une musique de Guy Rajotte, donne un bel exemple de la sérénité de l'interprète.

Car, ce spectacle nourrit la qualité des interprétations d'Isabelle Boulay, qui possède toujours cette superbe voix et cette incontournable présence sur scène, plus mature, plus simple, dans le sens accessible du terme. La mise en scène d'Yves Desgagnés lui permet de se rapprocher du public, de son public, tout en évoluant sur une scène aménagée de façon à lui donner toute la place, en compagnie de ses musiciens, aux bords de scène, ou franchement aux côtés de l'interprète, quand il se doit. Cette pente vers l'avant est une fort belle idée, comme la façon de créer les intermèdes de changement de robes, où les musiciens soutiennent la séquence à venir, tout en improvisant (fort joliment, d'ailleurs),  jusqu'à ce que l'interprète revienne continuer son tour de chant. Même tactique, fort originale, aux rappels.

Généreuse, Isabelle Boulay a manifestement répondu aux attentes de ses admirateurs et a livré un spectacle d'une rigueur évidente, tout en se permettant des insertions spontanées, au rythme de l'atmosphère. Beau moment de franchise et de spontanéité, autant vocales que musicales. Desjardins-TELUS n'en était que plus belle et aussi chaleureuse.

chroniques

Isabelle Boulay - Nos Lendemains (2008)
Article publié le 27 février 2008 à 11:46 par Pierre-Luc Gagnon
Isabelle Boulay n’attend plus Nos Lendemains
Philippe Beauchemin par  Philippe Beauchemin

La chanteuse Isabelle Boulay lançait cette semaine, devant public et fans, son tout nouveau disque, Nos Lendemains.

Sur le nouveau CD de la chanteuse, qui a enregistré la totalité des chansons à Paris avec la complicité de Dominique Blanc-Francard (Camille, Raphaël, Françoise Hardy, Stéphane Eicher), on retrouve l’Isabelle Boulay sensible aux amours perdus, aux chemins qui se croisent, mais également à la force des mots.

Ainsi, elle s’est adjoint les services de paroliers de renom pour ce disque. Julien Clerc, Maxim Le Forestier, Benjamin Biolay, Laurence Jalbert participent ou contribuent à l’une ou l’autre des chansons.

Une belle surprise également sur cet opus : une reprise de la pièce « Tomorrow in her eyes » de Ron Sexsmith, qu’elle a elle-même adaptée en français avec l’aide de Guillaume Vigneault.

Outre cette reprise, Isabelle Boulay adapte également une chanson brésilienne (« L’appuntamento ») et une espagnole (« Coucouroucoucou Paloma », de Tomas Mendez Sosa).

Nos Lendemains nous arrive un an seulement après le très country De retour à la source

Isabelle Boulay n’attend plus Nos Lendemains

Isabelle_Boulay

Nos lendemains

Chic musique, V2 (Universal)

Sorti le 3 mars

On connaissait Isabelle Boulay, chanteuse à voix. Voici qu'à 35 ans et 12 ans de carrière, son dernier album la révèle chanteuse à textes. Pour Nos lendemains, sixième opus en studio, la Gaspésienne a dompté sa puissance vocale pour offrir des interprétations plus en finesse.

La métamorphose n'est pas telle qu'elle troublera les fans de la première heure ; peut-être incitera-t-elle quelques réticents à prêter l'oreille. Ne serait-ce que par curiosité. La première des surprises est sans aucun doute la présence de Benjamin Biolay à l'écriture, au piano et à la trompette dans Ne me dis pas qu'il faut sourire, "le coeur de 'lalbum" aux dires d'Isabelle Boulay.

Guitare slide et accordéon

De Biolay (35 ans) à Jean-Loup Dabadie (70 ans) en passant par Maxime Le Forestier, Nos Lendemains fédère les auteurs canadiens et français et franchit tous les ponts sans complexe et sans peur de faire cohabiter le folk, les ballades très gentiment rock et les slows les plus mielleux. Isabelle Boulay n'a pas pu résister à quelques incursions du côté de la country et de ses guitares slide. Et pour rétablir la balance de part et d'autre de l'Atlantique, l'album ose quelques notes d'accordéon.

Radiohead est fan

Autre surprise : une reprise de Coucouroucoucocu Paloma en guise d'hommage à Nana Mouskouri, dont Isabelle Boulay est fan depuis la première heure. Et même avant, car la chanteuse a confié dans la presse canadienne qu'elle s'agitait dans le ventre de sa mère à chaque fois que le disque passait.

Le titre phare de l'album Nos Lendemains est l'adaptation d'une chanson de Tomorrow in her eyes, de l'Ontarien Ron Sexsmith, un artiste qui compterait parmi ses fans Radiohead, Elton John ou Paul McCartney. Le succès radiophonique, lui, est déjà assuré pour Ton histoire, ses cordes et ses choeurs. Un genre où excelle la Québécoise. On ne se refait pas tout à fait.






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